suggestions aux parents apres le décès d'un jumeau

N’hésitez pas à parler du bébé mort et de dire aux gens que vous êtes heureux du bébé survivant, mais que vous avez de la peine d’avoir perdu l’autre bébé. Si le soutien autour de vous n’est pas adéquat, recherchez le partage avec d’autres parents dans un groupe de soutien ou l’écoute d’un professionnel.

Accordez-vous des moments séparés pour penser et pleurer votre bébé mort et d’autres moments pour profiter et être heureux de votre bébé vivant.

Si vous faites une cérémonie de baptême ou une fête pour célébrer la naissance du bébé vivant, vous pouvez penser à préparer un rituel pour commémorer le passage du bébé qui est disparu.

Quand apprendre la nouvelle au jumeau survivant? Le plus tôt sera le mieux. De parler du jumeau décédé peut se faire tout naturellement, chaque fois que vous pensez à lui. L’enfant grandira en sachant qu’il est un jumeau et que l’autre est mort. Il n’est pas nécessaire d’attendre que l’enfant soit en âge de comprendre et de poser des questions. Jamais cette information ne doit lui être cachée.

Une maman a disait: "J’ai mis la photo des deux jumeaux dans le même cadre. Mon fils est fier de la montrer et il explique aux gens : « Ça c’est mon frère et ça c’est moi. On jouait tous les deux ensemble dans le ventre de maman. Moi je criais fort quand je suis né et maman et papa étaient contents. Mais mon frère, il était mort et papa et maman, ils ont pleuré. » Pour mon fils, c’est tout naturel, mais je vois que ça rend certaines personnes bien mal à l’aise."

Dés le lendemain de la naissance de mes jumeaux, j ai expliqué a Maxime ce que nous avions choisi pour lui et où il serrait deposé. Nous y sommes deja allés et jez compte retourner au cimetirer avec maxime maintenant qu il est plus grand.
son frere a une plaque sur notre caveau famillial et j ai deja emené Max pour qu' il connaisse l endroit et qui sait plus tard il pourra y allait seul.

quand j ai un coup de blues je lui en parle et je lui demande comment il vit ce manque lui aussi même s'il ne peut me repondre , ce qui permettra pluis tard d en discuter sans tabou.

Voila, bisous les mamanges
Douces pensées à nos amours papillons

Tu es une maman et une mamange tres courageuse...

gros bisous a vous toutes

Oui, tu es très courageuse, cela va permettre à Maxime de ne pas culpabiliser de la mort de son frère. J'avais lu dans un bouquin d'Edwige Antier, que le jumeau en vie, pouvait se sentir responsable de la mort de son jumeau, et qu'en parler à lui était une bonne choses. Elle disait aussi que le dessin permettait au jumeau en vie de s'exprimer sur ce qu'il ressentait, le dessin est d'ailleurs une bonne thérapie pour tous nos enfants, par lequel, il nous font passer des messages pour communiquer, pour les écouter vraiment. Elle disait aussi, que parler du jumeau DCD, devant d'autres personnes, en laissant jouer à côté le jumeau vivant, dédramatisait ce qu'il avait vécu, et que si ses parents en parle à côté de lui, librement, cela ne le rendait pas responsable. Je vais rechercher cet article que je retaperai sur ce post. Merci manue973, de ce post, tu n'a pas de jumeaux, je crois, mais tu as su trouver les mots. Ton blog est magnifique, à l'image de Marvin.

Merci, vos mots me touchent enormement !!

Vous ne pouvez imaginer le bien que vous m apportez

merci Ysabel pour ton compliment...
Maraefi surtout de te decourages pas car c'est vraiment super ce que tu fais...

gros bisous

bonjour,

ptit coup de blouse à cause du sevrage, mais bon ça va aller mieux. Moi aussi j'essaye de parler de Samule à Thomas mais c'est parfois dur, j'ai peur de ne pas dire les bonne choses.
Mais par exemple cette nuit Thomas à hurler à 4h00 et impossible de le calmer, il dormait en même temps qu'il criait, ni moins ni papa n'a réussi à le calmer, c'est passer aprés être passé de nos bras tour à tour car 9kg400 ça commence à peser surtout quand il bouge.
Dans ces coup de temps j'ai l'impréssion que c'est des crises d'angoisse et que son frére lui manque, car tout petit il fesait ça à la mater et on m'avait dit ça. Il avait arrétté et là depuis 2 mois ça recommence 1 fois par semaine.
On parle de samuel devant lui pour moi c'est plus facile que d'en parler avec Thomas, même si je le fait de temps en temps mais j'ai souvant peur de craquer devant lui. Mais jamais je lui cacherait l'existance de Samuel il fait trop partie de nos vie pour le cacher, c'est notre histoire et leur histoire.
Bisous à toute et merci pour ce post.(il faut que je travail je suis au boulot ).

Svelmira, pleure devant Thomas!!
A la néonat, on m'a toujours conseillé de montrer mes sentiments à Maxime, et quand je lui parle de son frére si je pleure, je lPrends Maxime dans les bras et je lui dit merci de s'être battu, merci d'être là.

je vous embrasse

bonjour à toutes!
je viens de découvrir ce site en cliquant sur le lien que l'on trouve sur le site du forum STT Poissy...
je suis moi aussi une maman qui a vécu une expérience douloureuse = thomas est décédé in utéro à 21 SA + 3 J (le 11 mars 2008) et son frère jumeau, vincent, est né 3 mois plus tard à 33 SA + 5J (le 5 juin 2008)
le syndrôme transfusé-transfuseur est une maladie qui fait beaucoup de dégâts, une maladie injuste dont les conséquences sont dévastatrices dans la plupart des cas des grossesses gémellaires monochoriales et biamniotiques (2 poches et 1 placenta)

je suis d'accord avec tout ce que j'ai lu
je parle de thomas à vincent (il a 39 jours aujourd'hui)
thomas n'est pas un sujet tabou = je ne veux pas qu'il le soit et je fais tout pour que thomas ne soit pas oublié

nous avons pris en charge les obséques de thomas = nous avons fait une cérémonie religieuse pour lui témoigner tout notre amour et avons exprimer notre douleur par la lecture de la prière que nous lui avons écrit (mon mari et moi-même)
mes enfants ont fait de même...
thomas a été incinéré le 11 juin 2008 et avons récupéré ses cendres pour bientôt les déposer auprès de son arrière-grand-père paternel car nous ne voulons pas qu'il soit tout seul = ils reposeront en paix ensemble à partir de la mi-août car le caveau familial est à 400 kms
nous pourrons à ce moment-là déposer une plaque sur le caveau, au nom de thomas qui permettra de reconnaitre son existence, comme son inscription sur notre livret de famille
aujourd'hui en attendant, thomas avec nous, dans notre maison où un endroit lui est réservé

pour faire notre deuil, j'ai voulu aussi que thomas est son faire-part de décès envoyé en même temps que le faire-part de naissance de vincent
j'ai eu peur que ce soit mal perçu mais je n'ai eu que jusqu'à présent que des bons retours
vincent ne va pas sans thomas = thomas fait parti de son histoire et thomas fait parti de nos vies

l'absence de thomas est très pesante aujourd'hui mais je pense que dans quelques temps cela ira mieux car nous avons de plus en plus conscience au fur et à mesure que le temps passe, que thomas est bien au paradis = il est heureux parmi les personnes qui nous ont quittées et que l'on a aimées mais aussi, nous savons que thomas ne souffre plus

le destin de thomas était d'accompagner son frère jumeau pendant 7 mois et 9 jours, dans le ventre de maman, jusqu'au 5 juin 2008, jour où vincent a pu miraculeusement pousser son premier cri...

thomas est notre petit ange, notre fils et notre petit frère, que nous aimons infiniment...
thomas est à jamais dans nos coeurs...

caroline, lionnel, laura, évan et vincent

Bienvenue dans ce forum ou tu trouveras réconfort et soutien et ou tu pourras parler de ton petit Thomas. Sache que toutes ici, nous nous comprenons. Tu as raison ton petit Thomas est au paradis entouré des personnes qui vous ont quitté mais il est aussi auprès de nos anges. Il y a une joyeuse bande là haut qui s'amuse, qui veille sur nous et à qui nous pensons chaque jour...à jamais dans nos coeurs!
biz

bienvenue Caroline 85, il y aura toujours quelqu'un sur ce forum pour t'écouter et te réconforter !
bon courage
biz à toutes et gros calins à tous nos bbs-anges

bienvenue caroline .......

ALors que je parcours de temps en temps ce forum, voilà que je découvre ce sujet sur la perte d'un jumeau... et bizarrement, je ne sais pas pourquoi, je me suis arrêtée dessus!
Merci pour tout ce que vous avez écrit, ça donne des idées pour essayer de vivre ça au mieux car j'avoue que pour le moment, je nage en plein brouillard et les sages femmes pensent que je vais faire un déni de grossesse... Mais comment encore y croire alors que plus rien n'est sur, que tout peut s'arrêter du jour au lendemain?

COURAGE BUNETTE !!!

Je relis ce sujet 2 ans et demi après....
Pour celles qui liront cet article, je voulais juste dire que malgré l'amour que j'ai dans mes 3 enfants, le fait que je parle de temps en temps à Justine de son frère et de sa soeur jumelle, je ne sais toujours pas ce qu'elle comprend ou ressent. Je ne sais pas à quelle fréquence lui en parler...
Je ne lui ai jamais caché, même avant sa naissance, je lui parlais déjà.
J'ai peur de trop en faire et de la perturber.. Elle est troisième du fratrie mais sera pour toujours seule à la maison... Comment élever son enfant sans lui créer une souffrance supplémentaire?

Je suis toujours aussi perdue mais je me dis que peut être que le jour où Justine sera en âge de m'exprimer tout ça, elle me tranquilisera...

Bonjour,
Je n'étais pas venue depuis longtemps sur ce site et je viens juste de tomber sur ce sujet que je regrette de ne pas avoir vu plus tôt! Pour ma 2ème grossesse, j'attendais des jumelles (grossesse monochoriale). Un des bébés est décédé à 20 SA suite à un transfusé-transfuseur accompagné d'une grosse malformation cardiaque. Cela a été très difficile pour nous et nous avons eu beaucoup de chagrin. J'ai accouché des 2 bébés en même temps (en raison du placenta commun) à 37 SA (accouchement déclenché). A la naissance, j'étais tellement heureuse de découvrir que ma fille "survivante" allait bien. Malheureusement, elle a rapidement montré des difficultés dans son comportement (elle était très angoissée) et elle avait beaucoup de difficultés pour s'alimenter (il s'est avéré qu'il s'agissait d'un problème d'anorexie). Elle a été suivie pendant 3 mois dans un service spécialisé. La pédopsy a passé beaucoup de temps à raconter la grossesse à ma fille (ce que j'avais beaucoup de mal à faire tout de suite après la naissance) et nous avons vu de gros changements dans son comportement dès les premières séances. Nous avions souhaité que sa soeur soit aussi été inscrite sur le livret de famille et nous savions que notre fille devrait connaitre son histoire en grandissant (d'ailleurs, mon fils qui a 3 ans sait aussi ce qui s'est passé et il pose de temps en temps des questions). Mais nous n'étions pas préparé à des débuts aussi difficiles. Les médecins nous ont dit que la grossesse avait été dure pour elle aussi et que, entre le transfusé-transfuseur et l'arrêt des mouvements de sa soeur, cela avait pu être angoissant pour elle. Ils nous ont dit aussi qu'avec les problèmes de croissance pendant la grossesse, elle était sûrement née trop tôt pour son rythme à elle. Quant à notre chagrin, ils nous ont dit qu'elle l'avait certainement ressenti mais que ce chagrin était normal et qu'il ne pouvait pas suffire à expliquer ses difficultés. La pédopsy nous a beaucoup rassurés et déculpabilisés. Aujourd'hui, ma fille a 14 mois. Elle mange très bien. Elle marche depuis le début du mois (elle a complètement rattrapé son retard). C'est un petite fille très gaie, très joueuse et très caline. Elle est sûre d'elle et très sociable. Elle n'a plus aucun problème. Je suis tellement heureuse de la voir si belle et si heureuse. Nous nous sommes sentis tellement démunis à l'époque et je voulais partager mon expérience avec vous pour dire que les choses peuvent s'arranger et bien se passer. Je suis sûre que les difficultés qu'elle a réussi à surmonter l'ont rendue plus forte et que cette forte et cette volonté pourront l'aider dans sa vie future.
Je vous remercie pour ce site et pour tout le réconfort et l'aide qu'il peut apporter.